Ce projet est réalisé en collaboration avec l’association memòri lab.
Pour cette édition, on découvre l’artisanat contrasté et spirituel de la teinture végétale au henné.
Cette coloration est riche de sens : empreinte de spiritualité, elle célèbre de véritables rites de passage pour les femmes et fait office de talisman protecteur pour qui les portera.
Comme un hommage à cet ancrage à la terre et au proverbe : “Le pays où les pierres vous connaissent vaut mieux que le pays où les gens vous connaissent”. Ici, en terre Amazigh où nous sommes chaleureusement accueillis, on est plus Imazighen (pluriel d’Amazigh) que berbères. Au sens littéral, «hommes libres», qui voient au-delà des frontières.
Les femmes de la communauté amazigh Feija filent et tissent à la main la laine endémique du Siroua. Toutes les étapes pour réaliser une pièce textile sont entièrement manuelles et locales : de la toison brute au cardage et filage, en passant par le montage sur métier à tisser vertical, haute-lisse ancêtre du métier à tisser horizontal (sans utiliser de navettes).
Pour la teinture, elles utilisent les feuilles de henné, cette plante tinctoriale traditionnelle cultivée dans les oasis des régions arides du sud marocain dans des micro-fermes pratiquant l’agro-écologie.
Elles appliquent une recette ancestrale sur les textiles, enrichie de mélasse, de grenade bouillie et parfois de quelques écorces cueillies dans la montagne. La gamme de couleurs se nuance, plus flamboyante au premier passage, elle brunit avec le nombre de pauses. Elles tracent et dessinent avec les doigts et des tiges de bois.
Ce savoir-faire unique est transmis de génération en génération, de mère en fille. Dans ce village aux portes du désert, les femmes sont les gardiennes de cette tradition. Elles perpétuent et donnent vie à une forme de textile unique au monde. Un patrimoine culturel immatériel à protéger et à valoriser.
Dernière étape de l’Itinérance, rendez-vous à Taliouine avec Rachid Bihane, ancien éducateur du Forum des Initiatives des Jeunes de cette ville. Rachid a réussi à rassembler de jeunes talents de la région, membres de l’association. L'association FIJ a été créée en 2012 par les jeunes et pour les jeunes de la ville : dans l’objectif d’accompagner, orienter et former la jeunesse rurale pour exercer une citoyenneté active.
Ce projet est réalisé en collaboration avec l’association memòri lab.
Pour cette édition, on découvre l’artisanat contrasté et spirituel de la teinture végétale au henné.
Cette coloration est riche de sens : empreinte de spiritualité, elle célèbre de véritables rites de passage pour les femmes et fait office de talisman protecteur pour qui les portera.
Comme un hommage à cet ancrage à la terre et au proverbe : “Le pays où les pierres vous connaissent vaut mieux que le pays où les gens vous connaissent”. Ici, en terre Amazigh où nous sommes chaleureusement accueillis, on est plus Imazighen (pluriel d’Amazigh) que berbères. Au sens littéral, «hommes libres», qui voient au-delà des frontières.
Les femmes de la communauté amazigh Feija filent et tissent à la main la laine endémique du Siroua. Toutes les étapes pour réaliser une pièce textile sont entièrement manuelles et locales : de la toison brute au cardage et filage, en passant par le montage sur métier à tisser vertical, haute-lisse ancêtre du métier à tisser horizontal (sans utiliser de navettes).
Pour la teinture, elles utilisent les feuilles de henné, cette plante tinctoriale traditionnelle cultivée dans les oasis des régions arides du sud marocain dans des micro-fermes pratiquant l’agro-écologie.
Elles appliquent une recette ancestrale sur les textiles, enrichie de mélasse, de grenade bouillie et parfois de quelques écorces cueillies dans la montagne. La gamme de couleurs se nuance, plus flamboyante au premier passage, elle brunit avec le nombre de pauses. Elles tracent et dessinent avec les doigts et des tiges de bois.
Ce savoir-faire unique est transmis de génération en génération, de mère en fille. Dans ce village aux portes du désert, les femmes sont les gardiennes de cette tradition. Elles perpétuent et donnent vie à une forme de textile unique au monde. Un patrimoine culturel immatériel à protéger et à valoriser.
Dernière étape de l’Itinérance, rendez-vous à Taliouine avec Rachid Bihane, ancien éducateur du Forum des Initiatives des Jeunes de cette ville. Rachid a réussi à rassembler de jeunes talents de la région, membres de l’association. L'association FIJ a été créée en 2012 par les jeunes et pour les jeunes de la ville : dans l’objectif d’accompagner, orienter et former la jeunesse rurale pour exercer une citoyenneté active.