Nous travaillons avec l’un des derniers fournisseurs de laine grec à Athènes : Molokotos. Fournisseur et conception sont situés à moins de 300 km l’un de l’autre. Un projet textile en circuit court est donc possible.
Caroline leur distribue alors différentes pelotes de laine de couleurs et un croquis technique dessiné avec les mesures et précisions des points.
Pour prendre part à l’édition, Caroline tricote deux pulls. Cela lui permet d’échanger avec les yayas aussi bien techniquement qu’humainement. Une réunion hebdomadaire est mise en place au café des yayas pour partager les avancées de chacune.
Pull de Maria
Pull de Rita
Pull de Caroline
Pull de Athina
Pull de Rosa
Pull de Maria
Pull de Rita
Pull de Khaoula
Pull de Agnisa
Presque tous les jours en fin de journée, Caroline se rend chez Agneza. Sur son balcon qui surplombe les sorties maritimes des bateaux, elles sirotent de la limonade et mangent des figues du jardin d’Athina autour de leurs tricots.
Les journées des grands-mères sont rythmées par leur agenda religieux. Prendre un rendez-vous « tricot », c’est d’abord regarder le calendrier de l’Eglise.
Agneza connaît tout le monde à Tinos: elle est née sur l’île en 1929 et a grandi dans le village de Komi. Puis elle est partie travailler à Athènes comme femme de maison à l’ambassade Canadienne.
Elle parle ainsi anglais. Une fois à la retraite, elle a acheté un appartement à Chora sur l’île de Tinos et est retournée y vivre.
Elle raconte qu’elle a appris à tricoter et à filer la laine enfant. À cette époque, ils n’avaient pas les moyens d’acheter des vêtements.
Ils sortaient rarement de l’île, ni de leur village.
Connaître les locaux par le biais du projet permet un vrai voyage et des rencontres authentiques. Choisir de prendre le temps pour réaliser la production des pulls, lui permet de s'intégrer peu à peu à la vie de l’île.
Tinos est une île très religieuse, les pèlerinages Orthodoxes y sont majeures. Nous assistons à la procession autour de l’icône de la Vierge le 23 juillet. Ce même jour, Athènes brûle.
La lumière mielleuse et voilées par les nuages de fumées donne une impression surréaliste à cet événement.
Elles sont réunies le 14 août pour tout présenter. Elles découvrent les pulls des autres, les essaient. Beaucoup de rire, des embrassades. Elles sont heureuses et fières d’avoir participé à ce projet pour une marque française. Il y a des surprises, comme Koula qui a décidé de faire le design de sa rayure, et aussi quelques différences quant aux mesures données. Litza a développé son propre point et le pull est très beau.
Nous travaillons avec l’un des derniers fournisseurs de laine grec à Athènes : Molokotos. Fournisseur et conception sont situés à moins de 300 km l’un de l’autre. Un projet textile en circuit court est donc possible.
Caroline leur distribue alors différentes pelotes de laine de couleurs et un croquis technique dessiné avec les mesures et précisions des points.
Pour prendre part à l’édition, Caroline tricote deux pulls. Cela lui permet d’échanger avec les yayas aussi bien techniquement qu’humainement. Une réunion hebdomadaire est mise en place au café des yayas pour partager les avancées de chacune.
Pull de Maria
Pull de Rita
Pull de Caroline
Pull de Athina
Pull de Rosa
Pull de Maria
Pull de Rita
Pull de Khaoula
Pull de Agnisa
Presque tous les jours en fin de journée, Caroline se rend chez Agneza. Sur son balcon qui surplombe les sorties maritimes des bateaux, elles sirotent de la limonade et mangent des figues du jardin d’Athina autour de leurs tricots.
Les journées des grands-mères sont rythmées par leur agenda religieux. Prendre un rendez-vous « tricot », c’est d’abord regarder le calendrier de l’Eglise.
Agneza connaît tout le monde à Tinos: elle est née sur l’île en 1929 et a grandi dans le village de Komi. Puis elle est partie travailler à Athènes comme femme de maison à l’ambassade Canadienne.
Elle parle ainsi anglais. Une fois à la retraite, elle a acheté un appartement à Chora sur l’île de Tinos et est retournée y vivre.
Elle raconte qu’elle a appris à tricoter et à filer la laine enfant. À cette époque, ils n’avaient pas les moyens d’acheter des vêtements.
Ils sortaient rarement de l’île, ni de leur village.
Connaître les locaux par le biais du projet permet un vrai voyage et des rencontres authentiques. Choisir de prendre le temps pour réaliser la production des pulls, lui permet de s'intégrer peu à peu à la vie de l’île.
Tinos est une île très religieuse, les pèlerinages Orthodoxes y sont majeures. Nous assistons à la procession autour de l’icône de la Vierge le 23 juillet. Ce même jour, Athènes brûle.
La lumière mielleuse et voilées par les nuages de fumées donne une impression surréaliste à cet événement.
Elles sont réunies le 14 août pour tout présenter. Elles découvrent les pulls des autres, les essaient. Beaucoup de rire, des embrassades. Elles sont heureuses et fières d’avoir participé à ce projet pour une marque française. Il y a des surprises, comme Koula qui a décidé de faire le design de sa rayure, et aussi quelques différences quant aux mesures données. Litza a développé son propre point et le pull est très beau.