La vannerie est considérée comme l’un des métiers les plus anciens de mémoire d’homme. C’est l’art de fabriquer des objets entrelacés, la plus part du temps des récipients, à partir de fibres végétales flexibles, telles que des brindilles, des herbes, des osiers, du bambou et des joncs.

Itinérance a rencontré et suivi les activités de l'association l'Oseraie du Possible pendant quelques jours, à la découverte de l'art de la vannerie.

Fondée en 2014 par Florian, l'association regroupe une trentaine de membres dans toute la France.

« C’est un métier qui a toujours été présent, qui ne laisse pas de traces, qui est toujours là, qui ne se perdra jamais. »

« Si j’étais né en Asie, au Japon, je travaillerais avec du bambou, si j’étais né à Madagascar, je travaillerais du raphia... chaque pays a ses traditions vannières […] En France, on a une tradition vannière qui est fortement marquée par l’osier. »

« Je ne sais même pas si deux vies suffiraient à faire le tour du sujet, ça donne l’envie de faire le tour du monde parce que c’est pratiqué partout dans le monde. »

« L’idée c’est […] de pouvoir faire quelque chose avec ses dix doigts. C’est ça vraiment notre idée, c’est de ramener des gens à se faire une expérience avec l’osier, avec le tressage, voir ce que procure de faire un travail manuel. »

« On est certainement le métier qui carbonne le moins dans l’humanité, le vannier. C’est une ressource médaille d’or, qui s’alimente toute seule. »

Tous les vases anciens sont sélectionnés un à un avec soin et sont envoyés dans l’atelier de l’artisan Pierre Bosch qui travaille un tressage en osier adapté à chaque forme. Les carafes deviennent, par cet ennoblissement, uniques et singulières.